INDIGO : "Le stationnement qui fait bouger la ville."

Babel développe pour INDIGO “Le stationnement qui fait bouger la ville", une nouvelle signature mise en oeuvre dans un film appelé LA PLACE. Entretien avec l'agence.

by Maud Largeaud , AdForum

 

  • Quel était le brief ?

INDIGO a fait appel à nous au printemps 2023 pour les accompagner dans la formalisation de leur nouveau récit stratégique. Au cours de cet accompagnement, nous leur avons proposé de faire évoluer leur positionnement de marque pour le faire entrer en cohérence avec la nouvelle stratégie du groupe tout en le recentrant sur son cœur de métier historique : le stationnement. INDIGO a rapidement adopté sa nouvelle signature « Le stationnement qui fait bouger la ville », une signature en oxymore qui révèle tout le rôle d’INDIGO au coeur des villes : participer, grâce au stationnement, à transformer les villes, à les rendre plus accessibles et plus agréables à vivre. C’est un message unique pouvant être entendu à la fois par les clients directs d’INDIGO - les villes et les collectivités - et par les clients finaux - les automobilistes - qui utilisent le stationnement au quotidien.
Pour donner corps à ce positionnement, nous leur avons proposé de faire un vision film qui permettrait de montrer la diversité des métiers et toute leur action en faveur de la transformation des mobilités et du renouveau des villes.

 

  • Le « storytelling » du film est exceptionnel. Qui a écrit le scénario et comment avez-vous trouvé le bon ton ?

Notre team créatif composée de Cédric Hamelin (Concepteur-Rédacteur) et Louis Grzeskowiak (Directeur Artistique) chapeautés par notre Directeur de création publicitaire Jean-Laurent Py ont imaginé le film. Ils ont souhaité proposer un film à la tonalité très publicitaire, en faisant le choix de la subtilité pour présenter l’action d’INDIGO au service de la ville. Le stationnement étant le cœur de métier d’INDIGO, ils ont choisi de faire de cette place le centre du film et de raconter la diversité de l’action d’INDIGO à travers elle. Ce pas de côté a permis de faire de ce film une véritable ode à la place de stationnement, un objet du quotidien dont on ignore tout ce qu’elle permet de faire en ville.

 

  • Vous avez mentionné que votre mission est de repositionner la marque Indigo à l'international. Dans quels autres pays le film sera-t-il projeté ?

Le Groupe INDIGO est présent dans plusieurs pays en Europe (Belgique, Espagne, Luxembourg, Suisse, Pologne en plus de la France) mais aussi au Canada, en Colombie et au Brésil. Le film sera donc présenté dans tous ces pays.

 

  • Mobilités douces, handicap, Indigo se présente comme responsable. Comment gérez-vous le paradoxe que le film concerne finalement l’automobile, source de pollution ?

Le film ne concerne pas l’automobile : il concerne le stationnement. Et les nouvelles mobilités, notamment les vélos, ont aussi besoin d’espaces de stationnement, et particulièrement de stationnement sécurisé. Bien sûr, la majorité du stationnement proposé par INDIGO est dédiée à l’automobile, mais l’entreprise est en avance de phase sur les mutations des mobilités et investit particulièrement sur ce sujet : installation de bornes de recharge pour véhicules électriques dans les parkings, création de zones de livraison dans les parkings pour fluidifier le trafic en centre-ville, accompagnement des collectivités dans la gestion des ZFE. L’automobile est un moyen de transport qui restera essentiel dans nos quotidiens à l’avenir, l’enjeu est donc d’accompagner la transformation de ce mode de transport pour le rendre plus durable tout en offrant une place aux nouvelles mobilités. 

 

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