La Ville de Rouen et la Métropole Rouen Normandie, accompagnées par l’Agence Babel, lancent une campagne pour rappeler qu’un mégot peut finir à l’eau.

En France, 12% des cigarettes consommées finissent dans l’espace public, ce qui représente 7,7
milliards de mégots par an qui se retrouvent dans des endroits inadaptés (sols, caniveaux, jardinières,
grilles d’arbre, nature, plages, etc.) et deviennent ainsi l'une des premières causes de pollution,
notamment pour nos rivières, fleuves et mers.

C’est le premier déchet marin. Emporté par le vent et la pluie, il se retrouve rapidement dans les réseaux
d'assainissement puis dans le milieu aquatique qu'il va contaminer.
Une fois dans l’eau, le filtre du mégot, qui est composé de fibres de plastique, se fragmente peu à peu
en micro plastiques qui sont souvent ingérés par les animaux, et se retrouvent dans notre nourriture,
voire notre sang.
À cela s’ajoute le coût du ramassage pour les collectivités, et in fine les citoyens, et le fait que cela
représente une pollution visuelle importante.
Pour lutter contre ce fléau et préserver ainsi son patrimoine, la Ville de Rouen a décidé de profiter de
l’été pour sensibiliser ses habitants à cette problématique.
Cet été, une campagne d'affichage a été lancée sur le réseau d’affichage de la Ville de Rouen, dont les faces se
situent dans le cœur de ville historique et aux abords des monuments. Autrement dit des “hotspots”, là où les
gisements de mégots sont les plus importants.
Cette campagne est fondée sur une illustration originale mettant en scène l’impact sur le patrimoine de Rouen : un simple mégot qui finit dans la Seine.
Elle vise à alerter la population, et en particulier les fumeurs, sur les conséquences d’un mégot mal jeté. Et notamment le risque de pollution pour la Seine qui occupe une place importante dans le cœur des Rouennais.